Libraire-juré, imprimeur et graveur (Champagne, vers 1480 – Paris, avant le 20 juin 1546) « Castigat Stephanus, sculpsit Colinoeus, utrumque Gryphius edocta mente manuque facit » Estienne corrige, Colines a gravé, Gryphius [ou Gryphe] fait l’un et l’autre avec esprit et habileté

Imprimeur très expérimenté de livres scientifiques, soucieux de la qualité de ses impressions, Simon de Colines a commencé sa carrière comme graveur de caractères dans l’imprimerie de Henri Ier Estienne, dont il épouse en 1520 la veuve, Guyonne Viart, veuve déjà de l’imprimeur Jean Higman. Il transmet en 1526 la maison de Henri Estienne à son beau-fils, Robert Estienne. Conservant le fonds et la majeure partie du matériel, il s’établit un peu plus bas dans la même rue Saint-Jacques. Il remplace en 1527 les lapins (conils) qu’il avait adoptés comme marque par le Temps. Il cède en 1539 sa librairie à Regnault Chaudière, l’un des gendres de sa femme et transporte son imprimerie rue Saint-Marcel. Il meurt en 1546, sans enfants.